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(: Montpellier :)

 

 

Montpellier (prononcer monpélyé ou monpelyé ou Montpellier ; le choix de l'une ou l'autre prononciation dépend de facteurs sociaux-culturels mal définis)  Montpellier est une ville du sud de la France, Montpellier chef-lieu de la région du languedoc Roussillon et du département de l'Hérault. Montpellier est traversé par deux cours d'eau: le Lez à l'est, et la Mosson à l'ouest. En occitan : Montpelher. ( Montpellier )

Aujourd'hui Montpellier, huitième ville de France par sa population intra-muros, Montpellier est une des rares, parmi les villes de plus de 100 000 habitants, dont la population de Montpellier a augmenté de façon ininterrompue depuis une cinquantaine d'années, et a plus que doublé sur cette période.

 

L'histoire De la ville de Montpellier :

 

 

Montpellier, capitale de la région Languedoc-Roussillon, comptait, lors du recensement de 1999, plus de 225             000 habitants, ce qui la situe au huitième rang national. Le chef-lieu de l'Hérault, provincial et ordinaire, rentier de ses vignes, riche de ses facultés de droit et de médecine, a laissé place à une métropole active entre Toulouse et Marseille.

Montpellier, de naissance tardive, ne dispose pas de racines romaines et ne deviendra française qu'en 1349. Le nom apparaît en 985 dans une charte locale accordant un terroir agricole à Guilhem, fondateur de la cité. Sa croissance est rapide : un château, un marché, des églises, un prieuré et un village circulaire prennent place sur deux collines réunies par une enceinte protectrice. L'essor de la cité va de pair avec l'ascension de la famille des Guilhem, seigneurs de Montpellier, puis des rois d'Aragon, tous favorisant les métiers et l'échange. Par Aigues-Mortes et Marseille, les marchands de Montpellier sont présents en Méditerranée et dans les grandes foires. Ils prennent modèle sur les cités italiennes pour conquérir franchises et libertés et se protègent d'une Commune Clôture.

Au XIIIe siècle, les règlements consulaires fondent une ville marchande, tolérante, ouverte aux étrangers, en particulier aux Juifs, qui forment une importante communauté. Elle compte jusqu'à 40             000 habitants et, depuis la bulle papale de Nicolas IV en 1289, ses écoles sont érigées en Université de droit, médecine et ès arts. On y enseigne aussi la théologie en plusieurs collèges, notamment dans le studium dominicain. Le déclin de l'université montpelliéraine, à partir de 1380, correspond au déplacement des centres de gravité universitaires vers les villes du Nord, vers l'Italie et l'Espagne, et à la disparition de la papauté avignonnaise. La médecine conserve sa réputation. Après avoir été l'initiatrice de l'anatomie, l'Université institue, au XVIe siècle, la botanique (1593, Jardin des Plantes) et la chimie pharmaceutique au sein d'un Collège royal.

La place marchande méditerranéenne voit son rôle s'effriter alors que s'affirme la capitale administrative, siège des cours royales. Les élites urbaines se recrutent dès lors parmi les officiers de robe, les gens de justice et de médecine, même si les héritiers des grands marchands disposent encore de belles fortunes. L'investissement foncier suit leur progression dans cette « belle ville bien bâtie », selon Thomas Platter, étudiant vers 1595. C'est parmi les étudiants et les milieux intellectuels que les idées de la Réforme se propagent le plus vite, jusqu'aux premiers troubles de 1560-1561, quand les réformés assiègent la cathédrale. L'hostilité entre les deux communautés dynamiques et puissantes se traduit par de très nombreux affrontements. L'édit de Nantes pacifie quelque temps leurs rapports. Place de sûreté défendue par le duc de Rohan, Montpellier, qui contrôle les échanges régionaux entre l'Est réformé et l'Ouest papiste est au cœur d'enjeux importants, tant pour la royauté que pour les réformés. Le siège de 1622 se termine par une lettre de pardon royal qui offre la paix à une ville invaincue, avant d'en faire une place forte royale sous contrôle d'une citadelle, base du système de surveillance de la Cévenne huguenote.

Les grands intendants du Languedoc assurent le développement économique d'une ville pacifiée et en font une capitale provinciale renommée pour l'architecture de ses hôtels particuliers. Dès 1688 est envisagée la construction de la promenade du Peyrou, bientôt précédée d'un arc de triomphe (1691), porte d'entrée dans la ville, puis dominée par la statue du roi (1717), enfin aménagée (1774) en terrasses monumentales couronnées par un château d'eau qui marque l'arrivée de l'aqueduc de Pitot. Ville d'autorité, Montpellier s'affirme tout au long du XVIIIe siècle par la banque et la finance, le commerce, la production des indiennes et celle du verdet, qui annonce l'industrie chimique des acides que Chaptal développera.

Ville de manufactures et de négoce, capitale intellectuelle et médicale, riche, calme et prospère, investissant déjà dans la terre, Montpellier se drape dans un ordre bourgeois stable et ne connaîtra ni les bouleversements politiques de la Révolution de 1789 ni ceux de la révolution industrielle. La vigne assure sa fortune, attirant à elle les capitaux et les hommes de science, imprimant aux conduites économiques les logiques de la rente. Bourgeois éclairés et hommes d'affaires avertis vont tenter de moderniser, par de grands travaux édilitaires, la cité repliée sur son centre médiéval. Dès 1839, le port de Sète est relié par la voie ferrée, Nîmes en 1852. Montpellier ne deviendra jamais un grand centre ferroviaire, Talabot et Pereire fixant leurs gares à Nîmes et Béziers. Dès 1850 et jusqu'aux années 1880, notamment sous la conduite du maire Jules Pagézy, le centre fait l'objet de grands travaux : percement d'une rue haussmannienne (la rue Impériale), construction des halles (Baltard est consulté) et de l'église Sainte-Anne, sans oublier l'ouverture d'avenues convergeant vers la gare, l'aménagement de l'Esplanade et de la place de la Comédie.

Il faut attendre la seconde moitié du XXe siècle pour que Montpellier sorte de la torpeur d'une ville rentière, dépendante des prix du vin, aisée et pauvre à la fois, longtemps royaliste puis radicale. Place de commandement régional, elle est le théâtre de l'entrevue, le 13 février 1941, entre Pétain et Franco. Miliciens et collaborateurs rencontrent cependant une forte opposition qui accordera un temps, à la sortie de la guerre, des majorités relatives aux forces issues de la Résistance, communistes et gaullistes.

La rupture des années 1960 repose sur l'arrivée massive des rapatriés d'Algérie, sur la confirmation du rôle administratif régional, le renouveau universitaire et les investissements de l'État dans la région, l'implantation d'I.B.M. La dynamique est d'abord démographique : 118  000 habitants en 1962, 198     000 en 1982. Cette croissance exceptionnelle se prolonge sans rupture jusqu'à la fin du XXe siècle. Devenue plus endogène au cours des deux dernières décennies, elle repose sur la fonction de commandement et sur la promotion d'un système technopolitain valorisant les liens entre la recherche et les industries de pointe. Montpellier a su se donner l'image d'une ville attractive, riche de savoirs, de cultures et de capacités d'innovation, une ville jeune, ouverte, studieuse et agréable à vivre. Plus de 60             000 étudiants, une dizaine de milliers d'enseignants et de chercheurs contribuent au renom de l'université qui, associée au complexe hospitalier, occupe plusieurs dizaines d'hectares au nord de la ville. Le sud est marqué par les parcs industriels et les grandes infrastructures, l'ouest est nettement résidentiel jusqu'à la Z.U.P. de La Paillade. Le grand projet urbain prend corps à l'est, de part et d'autre de la vallée du Lez, et s'inscrit dans la durée. Depuis 1967, l'Écusson, le centre historique, est classé en secteur sauvegardé. Les quartiers bourgeois du versant sud, restaurés, piétonnisés, sont conquis par les commerces de luxe. La place de la Comédie fait transition vers le Polygone, centre commercial des années 1970. La municipalité élue en 1977 prolonge ce projet en inversant ses logiques : Antigone est défini dès le départ comme l'anti-Polygone. Sur une trentaine d'hectares, Ricardo Bofill dessine, autour d'un axe central troué de places, une architecture néo-classique monumentale pour quelque 1             800 logements. Le programme s'achève en majesté sur la rive gauche du Lez par l'hôtel de région. Le fleuve, calibré, endigué pour éviter les crues dévastatrices, sert de pivot à l'extension de Port Marianne et d'Odysseum, dernière étape ludique et commerciale d'une ville s'affirmant métropole régionale. Les grands équipements, Corum, Zénith, cité judiciaire, gare, grande bibliothèque, tramway confirment cette orientation. L'aire d'agglomération (une quarantaine de communes) compte 450     000 habitants au début du XXIe siècle, et un pouvoir d'attraction de quelque 8            000 habitants par an. C'est à cette échelle que se dessinent les perspectives métropolitaines d'un « Grand Montpellier », dont les enjeux se situent au plan régional, d'une part, au niveau de l'Europe du Sud, d'autre part, au carrefour des influences toulousaines, marseillaises, lyonnaises et barcelonaises, loin du charme discret mais désuet de la capitale régionale des années 1960.

 

  

(: Perpignan :)

 

 Perpignan (en catalan Perpinyà) est une ville du sud de la France, plus grande ville et chef-lieu du département des Pyrénées-Orientales (66)

  Le 1er canton est formé d'une partie de Perpignan (12 980 habitants);

Le 2e canton est formé d'une partie de Perpignan (9 230 habitants);

Le 3e canton est formé d'une partie de Perpignan et de la commune de Cabestany (15 102 habitants); Le 4e canton est formé d'une partie de Perpignan (18 062 habitants);

Le 5e canton est formé d'une partie de Perpignan (12 526 habitants);

Le 6e canton est formé d'une partie de Perpignan (7 859 habitants);

  • Le 7e canton est formé d'une partie de Perpignan et de la commune de Bompas (18 243 habitants);
  • Le 8e canton est formé d'une partie de Perpignan (12 108 habitants);
  • Le 9e canton est formé d'une partie de Perpignan (14 208 habitants).
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    L'histoire De la ville de Perpignan

     

    Il n'y a pas de continuité entre la ville antique de Ruscino, fondée au VIIIe siècle avant J.-C., abandonnée au Ier siècle de notre ère, et Perpignan, qui apparaît en 927 seulement. Toutefois, Ruscino, d'abord capitale des Sordes puis romanisée, est située à quelques kilomètres du site initial de Perpignan. Dès la fin du Xe siècle, Perpignan échoit aux comtes de Roussillon-Empuries, qui en font bientôt leur capitale. Au XIIe siècle, la ville passe sous le contrôle des rois d'Aragon et, en 1197, le roi Pierre II la dote d'un consulat. Capitale du royaume de Majorque de 1276 à 1344, la ville connaît une période faste marquée par le développement du commerce, le succès de ses foires, l'essor de la draperie et la construction du palais des Rois de Majorque. Quand la ville redevient aragonaise, le roi Pierre IV la dote d'une université, en 1350, puis d'un tribunal de la mer, en 1388, pour lequel on construit en 1397 une « loge », maison pour les consuls de mer. Depuis le XIIIe siècle, l'Inquisition traque les hérétiques tandis que les juifs doivent désormais résider dans un quartier particulier de la ville. Autre minorité, dont la présence est attestée jusqu'au XVe siècle : les esclaves, venus de tout le bassin méditerranéen. À partir de la seconde moitié du XVe siècle, la ville décline en raison des guerres entre héritiers du roi d'Aragon et des visées expansionnistes du roi de France : Perpignan est même occupée par les Français de 1475 à 1493. La lutte entre la France et l'Espagne reprend au XVIe siècle et se poursuit au siècle suivant : en 1642, Perpignan devient française. L'annexion est confirmée par le traité des Pyrénées de 1659, mais la population perd une grande partie de ses droits traditionnels, et Vauban l'enserre dans un polygone de 82 hectares, plus grand que la superficie habitée, rendant difficile jusqu'au début du XXe siècle l'expansion urbaine. Toutefois, au XVIIIe siècle, l'administration française réussit à imposer des travaux novateurs et hygiéniques comme l'élargissement et le pavage des rues, la construction de nouveaux bâtiments (université en 1760). Si la période révolutionnaire, du fait de la guerre avec l'Espagne, ralentit les affaires, le premier Empire, au contraire, amène une vraie prospérité, car Perpignan constitue la base arrière des armées napoléoniennes qui combattent en Espagne. L'expansion de la cité se poursuit et la ville atteint 21    783 habitants au milieu du XIXe siècle (1851). L'arrivée du chemin de fer, en 1858, est le point de départ de la spécialisation agricole de la plaine du Roussillon : le commerce des vins et celui des fruits et légumes commence à enrichir ses habitants. La ville s'étend autour de la gare et au nord de la Têt. L'expansion se poursuit dans la première moitié du XXe siècle et, en 1931, Perpignan a une population de 73        962 habitants. C'est alors qu'on note la création de plusieurs quartiers nouveaux car, depuis 1904, la ville a perdu la ceinture de remparts qui entravait son développement. Les premières habitations à bon marché apparaissent en 1932 dans le quartier Saint-Jacques et en 1935 dans le quartier Saint-Matthieu.

    Après une certaine stagnation au milieu du XXe siècle, la ville reprend son essor dans la seconde moitié du siècle. Elle ne dispose pourtant pas de plan d'occupation des sols, mais d'un plan d'urbanisme directeur datant de 1958. À partir des années 1960, de nouveaux quartiers sont édifiés (la ville nouvelle du Moulin-à-Vent date de 1962) ainsi qu'un vaste campus universitaire. L'enseignement universitaire, disparu en 1793, est en effet réapparu en 1957 et donne naissance à une université à part entière en 1979 ; cette dernière rassemble, en 2002, 9           850 étudiants. C'est une manifestation du dynamisme perpignanais tant sur le plan économique (l'université est, avec la mairie et le centre hospitalier, un des principaux employeurs de Perpignan) que démographique (elle a fortement rajeuni la population de la ville). Elle constitue aussi une force d'expertise recherchée par les administrations et les collectivités dans les domaines les plus divers. Toutefois, la population de Perpignan, après avoir atteint 113          646 habitants en 1982, retombe à 105             983 en 1990 et à 105             115 en 1999, tandis que les communes de la couronne connaissent une très forte croissance. Malgré la stagnation de la population, le bâti urbain perpignanais est en expansion, avec la construction d'H.L.M. au nord et à l'ouest et la naissance de nouveaux quartiers autour de grandes surfaces commerciales à l'ouest (Château-Roussillon) et au sud (Porte d'Espagne). Mais la rénovation des vieux quartiers du centre (Saint-Jacques) à forte population gitane, sans cesse annoncée et sans cesse reportée, n'a pas encore eu lieu.

    Perpignan est aujourd'hui une petite capitale régionale avec les fonctions administratives d'un chef-lieu de département. Grand marché de produits agricoles (gare Saint-Charles), elle dispose d'industries alimentaires, d'un aéroport et bénéficie des retombées des activités touristiques de tout le Roussillon. La ville souffre quelque peu de son isolement mais, face à la capitale régionale, Montpellier, Perpignan a su préserver sa place et son identité.

     

     

     

     

     
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